l’origine du village, un volcan éventré par une explosion. Les produits de
projection accumulés de part et d’autre de la cheminée ont formé des parois de
30 à 50 mètres de hauteur. Elles se composent de cendres et de scories
volcaniques formant des tufs (roche vacuolaire) compacts et tendres, aisés à
travailler pour creuser des habitations troglodytes. Le village se composait
d’un castrum, d’un village et d’une chapelle, attestés en 1160 avec la franchise
de taxe du sel accordée aux habitants par l’évêque de Viviers. Le village
comprend une trentaine de grottes, dont certaines à deux étages, creusées à
différents niveaux dans les parois. Niches, lucarnes, cheminées, éviers
rupestres, caniveaux d’évacuation des eaux de l’habitation, encrages de poutres
et d’escaliers sont encore visibles. D’autres pièces très simples avaient
vocation agricole (grange, étable, bergerie). Il existait également dans les
balmes des structures collectives où trônait le four. Il faisait de ce lieu une
source de sociabilité où chacun se retrouvait le temps d’une cuisson à discuter
et se réchauffer l’hiver. Ce lieu servait aussi au notaire qui instruisait des
actes, au Seigneur qui gardait le droit de ban et prélevait les redevances sur
les fournées. Le village sera abandonné au XVIIème siècle peu avant la
Révolution
|
Plaque et croquis explicatifs apposés sur le lieu Les habitations troglodytes face au chateau Un autre groupe d'habitations troglodytes Entrée d'une habitation Intérieur d'une habitation Structure collective d'une balme |
dimanche 23 septembre 2012
Le village troglodyte des Balmes de Montbrun à Saint-Gineis-en-Coiron (07)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
Je rêve de visiter un ville troglodyte!!
Merci Sergio
Bises
Enregistrer un commentaire